20 mai 2017. Jérôme Laronze, éleveur de Saône-et-Loire, est abattu par un gendarme après neuf jours de cavale, « coupable » d’avoir pris la fuite et refusé de tuer une partie de son cheptel suite à un contrôle sanitaire. L’affaire ne retient pas l’attention des médias. Cet homme avait notamment une sœur, avocate. Guillaume Cayet a choisi de faire entendre la voix de cette sœur, possible Antigone contemporaine, qui porte en elle la conscience à la fois de la lutte politique et de la lutte sur la mort de son frère.
Un monologue en neuf mouvements et autant de questions sur notre rapport à la famille, à l’administration, à la fuite, aux normes agricoles, à la surindustrialisation, à la périphérie, à la réappropriation des terres, aux violences policières, à la révolte. Un monologue puissant, chargé de colère et de poésie, où l’absence ne cesse jamais de hurler sa présence.
Sorano +++
En prologue de son spectacle, Guillaume Cayet, présentera une lecture/performance de son texte, Grès (Tentative de sédimentation), mercredi 11 novembre à 16h30.
Grès est le récit d’une voix. Celle-ci se raconte, nous raconte. Sa trajectoire. De son travail, à sa voiture, les ronds-points, la nationale, la maison, les repas avec sa moitié et ses enfants…
Comment l’humiliation se transforme-t-elle en révolte ? Quand commence-t-on à dire non, à abandonner la résignation et l’obéissance à un système de plus en plus absurde ? Quand nos éclats de sable se sédimentent-ils en grès ?
Un monologue à la recherche de l’instant décisif, celui où un corps décide de passer à l’action et de monter dans un bus pour lancer des pavés à la capitale.
Saison 20/21
Neuf mouvements pour une cavale
Théâtre / Tragédie contemporaine
SUPERNOVA #5
Guillaume Cayet / Aurélia Lüscher / Le Désordre des choses
Au Théâtre Jules Julien
Durée 1h
20 mai 2017. Jérôme Laronze, éleveur de Saône-et-Loire, est abattu par un gendarme après neuf jours de cavale, « coupable » d’avoir pris la fuite et refusé de tuer une partie de son cheptel suite à un contrôle sanitaire. L’affaire ne retient pas l’attention des médias. Cet homme avait notamment une sœur, avocate. Guillaume Cayet a choisi de faire entendre la voix de cette sœur, possible Antigone contemporaine, qui porte en elle la conscience à la fois de la lutte politique et de la lutte sur la mort de son frère.
Un monologue en neuf mouvements et autant de questions sur notre rapport à la famille, à l’administration, à la fuite, aux normes agricoles, à la surindustrialisation, à la périphérie, à la réappropriation des terres, aux violences policières, à la révolte. Un monologue puissant, chargé de colère et de poésie, où l’absence ne cesse jamais de hurler sa présence.
Sorano +++
En prologue de son spectacle, Guillaume Cayet, présentera une lecture/performance de son texte, Grès (Tentative de sédimentation), mercredi 11 novembre à 16h30.
Grès est le récit d’une voix. Celle-ci se raconte, nous raconte. Sa trajectoire. De son travail, à sa voiture, les ronds-points, la nationale, la maison, les repas avec sa moitié et ses enfants…
Comment l’humiliation se transforme-t-elle en révolte ? Quand commence-t-on à dire non, à abandonner la résignation et l’obéissance à un système de plus en plus absurde ? Quand nos éclats de sable se sédimentent-ils en grès ?
Un monologue à la recherche de l’instant décisif, celui où un corps décide de passer à l’action et de monter dans un bus pour lancer des pavés à la capitale.
Écriture Guillaume Cayet • Mise en scène Aurélia Lüscher • Jeu Fleur Sulmont • Lumières & régie générale Juliette Romens • Scénographie Guillemine Burin-Des-Roziers • Vidéo & Son Antoine Briot • Voix Off Claude Thébert & agriculteur.trice.s • Regard Paysan Jean-Paul Onzon • Production Le désordre des choses
Co-production : Théâtre des Îlets, Centre Dramatique National de Montluçon, La Comédie de Clermont-Ferrand, Scène Nationale. Soutiens : Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Jeune Théâtre National. Le texte est lauréat de l’aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA. Il est publié aux Éditions Théâtrales en janvier 2020 et finaliste du Prix Godot 2020.